Aujourd’hui, en cette journée internationale consacrée à la défense des droits des femmes, il est important de rappeler, une fois encore, que les principes fondamentaux d’égalité et d’équité entre les sexes, qui devraient être une évidence pour chacun, ne le sont toujours pas complètement.

Je pense donc à toutes ces femmes à travers le monde qui aujourd’hui encore sont bafouées, battues, humiliées, exploitées, rabaissées pour la simple raison qu’elles sont femmes et alors même qu’elles représentent près de la moitié de l’humanité.

Permettez-moi d’avoir cette année une pensée particulière pour toutes les femmes ukrainiennes, pour leur courage et pour leur résilience.

Qu’elles soient sur les routes de l’exil, loin des bombes, parfois en devant laisser sur place un fils ou un mari, qu’elles soient réfugiées dans des abris de fortune ou qu’elles soient debout, les armes à la main face à l’ennemi pour défendre leur drapeau, la noblesse de ces femmes et le courage avec lequel elles affrontent l’adversité est un exemple pour chacun.

Mes pensées vont également vers les femmes russes, mères, grands-mères, sœurs, épouses ou filles de soldats envoyés au combat par la seule volonté d’un homme perdu dans sa folie hégémonique.

C’est de leur chagrin à toutes et de leur incompréhension face à ces sacrifices inutiles que renaitront la paix, la reconstruction et l’harmonie entre les peuples.

Enfin, je salue le combat de toutes celles qui sans relâche rappellent par leur engagement que l’égalité se conquiert et se défend pas à pas. Dans une civilisation digne de ce nom, l’égalité en droits est un principe fondamental auquel on ne doit jamais déroger.

Ensemble, faisons en sorte que cette lutte pour l’égalité femmes-hommes et contre les violences faites aux femmes ne soit pas le combat de cette seule journée du 8 mars mais bien celui de tous les jours.